Exposition

Exposition et activités

La proposition des activités du Projet Femmes résistantes a pour axe principal une exposition itinérante qui explique le chronogramme des diverses contributions des femmes à la démocratie en Europe, centrée sur leur lutte contre le fascisme.

L’exposition parcourra plusieurs pays européens: Espagne, France, Italie, Allemagne, Belgique, Croatie, Portugal. Dans chaque pays, la présentation aura lieu en présence de membres de l’ARMH et des chercheurs-euses reconnu-e-s dans leur pays.

À chaque inauguration complémentaire du projet, notre principal souci est de mettre en avant la connaissance des faits à travers des témoignages vivants des protagonistes (ou de leur famille) de l’histoire que nous essayons de mettre en lumière.

Des conférences qui donnent une meilleure compréhension du contexte du projet complètent l’exposition. De plus, parallèlement, des évenements culturels et des visites pédagogiques ont lieu à différents endroits et mettent en lumière l’importance des femmes dans la construction démocratique de l’Europe.

Contexte

Depuis le 1 avril 1939, fin de la Guerre Civile espagnole et le début de la dictature franquiste, toutes les avancées que la II République espagnole mena à bien pour l’égalité des femmes furent définitivement supprimées au Bulletin Officiel. Du 14 avril 1931 jusqu’au coup d’état fasciste, le rôle de la femme prend une grande importance dans la vie politique et sociale. Nous relevons comme jalon le 19 novembre 1933, jour où les femmes purent voter en Espagne pour la première fois. Plusieurs femmes arrivèrent à des postes importants dans le Gouvernement, prouvant ainsi des valeurs d’égalité, de démocratie et de solidarité. L’égalité se concrétisa dans les postes de travail, les organisations sociales, politiques, et de l’éducation (un fort taux d’institutrices).

Le coup d’état perpétré et la guerre civile commencée, la femme reprit un rôle important, aussi bien sur le front qu’à l’arrière. Pendant la guerre proprement dite, des milliers de femmes prirent position dans les tranchées au cri de:¡ NO PASARÁN!,défendant les valeurs de démocratie, de liberté et d’antifascisme. Dans les lieux que l’armée faccieuse récupéraient par la force, nombreuses furent les femmes utilisées comme trophée par les collaborateurs des faccieux; cependant, des milliers d’entre elles continuèrent à être une armée de résistance démocratique et antifasciste, créant des réseaux avec la résistance contre les faccieux.

Parallèlement, la fin de la guerre entraîna un exil important vers le sud de la France et de là, aux camps de concentration nazi.

Il faut aussi prendre en compte la résistance des femmes pendant la II Guerre Mondiale.En ce qui concerne les Espagnols, souvenons-nous que des centaines de femmes furent déportées et beaucoup d’entre elles ne revinrent jamais en Espagne; ce fut aussi l’une des conséquences de la dictature franquiste.

Se souvenir de toutes ces femmes est une obligation morale: démocrates, combattantes antifascistes, constitutionnalistes, suffragettes, enseignantes, déportées… 

Nous vivons une époque où la parité et l’égalité sans conditions entre hommes et femmes doivent être un des piliers des bases de la vie en commun dans la nouvelle Europe. Les femmes dont nous voulons nous souvenir dans notre projet sont les mères d’une grande partie de la démocratie dont nous jouissons. Lors des premières élections au Parlement européen en 1979, 16% de femmes y étaient représentées. Ce pourcentage a augmenté jusqu’à 37% aux dernières élections de 2014. Cette tendance nous oblige à rappeler clairement l’histoire de toutes les femmes qui luttèrent en faveur de la Démocratie et pour que leur représentativité soit égalitaire.

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